_Rapport synthèse du stage 2
Pour débuter, je veux mentionner que j’avais certaines appréhensions avant de commencer ce stage. Étant un homme de forte stature et ayant une voie assez grave et forte, je me demandais comment réagirait une classe de préscolaire avec moi. De plus, ayant moi-même un enfant de cet âge, je me demandais aussi si j’avais la patience de les supporter durant plusieurs jours. Je manque parfois de patience avec mon garçon de 5 ans alors je me disais que 17 comme lui… Je sais maintenant que je serais apte à le faire si l’occasion se présentait.
Contexte du stage
L’école où j’ai fait mon stage se situe dans le quartier St-Michel. Ce quartier de Montréal est reconnu pour sa population hautement multiethnique et ses problèmes de pauvreté. Plusieurs des enfants de classe sont dont des fils et des filles de parents allophones, certains avec des difficultés évidentes avec la langue française. Ayant été élevé à Montréal, cet état de fait ne me faisait pas peur parce j’ai été souvent appelé à côtoyer des membres de diverses communautés culturelles et cela c’est toujours fait de manière harmonieuse. Par contre, j’étais conscient que certains enfants risquaient d’avoir des difficultés à me comprendre et je devais en tenir compte quand je m’adressais à eux. Plusieurs d’entre eux ont aussi des parents avec une scolarité peu élevée, ce qui signifie que ces enfants n’ont souvent pas été stimulés à la maison autant que des parents plus instruits. Il faut aussi en tenir compte dans quand on fait des activités avec eux.
La classe de madame Annie Ramacière, mon enseignante associée, est assez bien aménagée pour recevoir des élèves de cet âge. Il y a 2 toilettes, 2 lavabos, plusieurs tables et des chaises, et ils tous adaptés à la taille des enfants, ce qui fait que ceux-ci pouvaient habiter l’espace confortablement. Il y a un coin ordinateur (trop petit et mal aménagé), un coin cuisine, un coin avec des livres mais sans espace spécifique pour la lecture et un coin pour jouer au bloc. Tout le du mur où se trouve les fenêtres, il y a des tablettes où sont disposés des jeux de toutes sortes (Lego, jeux de société, etc.). Sur les murs il y a plusieurs affiches référentielles, un calendrier, les lettres de l’alphabet, etc.… Les enfants ont tous un espace pour placer leurs choses, comme un crochet pour leurs tabliers ou une case pour leurs crayons. Par contre, il n’y a pas dans la classe d’espace spécifique pour faire de la peinture ou du bricolage. Ce qu’il manque surtout c’est de l’espace pour organiser des ateliers où les enfants passeraient à tour de rôle pour le faire. Le coin des livre était plutôt pauvre et les enfants semblaient peu intéressés à y faire des recherches. Pour conclure sur l’aménagement de la classe, je pense que l’espace pourrait être mieux aménagé, mais aussi que l’enseignante a fait des choix qui lui conviennent avec l’espace disponible.
La planification
Le thème de Noël et de l’hiver a été choisi par l’enseignante. Les enfants ont été mis à contribution pour choisir les sujets qui ont été abordés en lien avec le thème. Nous avons utilisé le réseau conceptuel pour faire ressortir les idées les plus populaires. Les enfants avaient déjà fait cet exercice pour les thèmes présentés plus tôt dans l’année et savaient donc comment s’y prendre et ce que cela signifiait de le faire. À partir des idées retenues par les élèves, nous avons, moi et l’enseignante, élaborés des activités qui répondaient aux demandes des enfants. Ces activités ont été planifiées avec l’aide du canevas offert dans le guide de stage, puisque je l’avais déjà utilisé en classe à l’université dans le cours PPA 2200. J’ai planifié les activités d’une manière assez souple, c'est-à-dire que je me laissais une marge pour la modifier au gré des demandes et des idées des enfants. Au début, ma planification se concentrait surtout sur l’organisation de l’activité, alors que plus tard, avec les conseils de mon superviseur et de l’enseignante associée, j’ai mis plus l’accent sur mon intention pédagogique. Celle-ci doit être claire et doit toujours être au centre de l’activité. L’organisation physique de l’activité est importante mais on ne doit jamais oublier pourquoi on fait celle-ci et ce que l’on veut faire apprendre aux élèves.
Planifier des activités pour des enfants de cet âge est une tâche complexe. Souvent, les techniques ou le matériel utilisé pour l’activité sont nouveaux pour les élèves. Il faut dans sa planification prévoir assez de matériel pour que les enfants puissent avoir une certaine marge de manœuvre s’ils se trompent et doivent recommencer. Il faut aussi planifier l’espace que va avoir besoin chaque enfant et aussi le temps que cela devrait prendre, pour être en mesure d’organiser la journée de manière cohérente. Mais l’aspect le plus important de la planification au préscolaire est le support que l’on doit donner à l’élève pendant l’activité. Il faut prévoir un support visuel, une référence que l’élève pourra avoir si il bloque à quelque part dans la réalisation. Si l’élève n’a pas ce support, l’enseignant risque d’être sollicité à tout moment et ne saura plus où donner de la tête et pourra difficilement s’occuper de l’aspect de la gestion de classe dans ces conditions. De bonnes explications, avec des images et des exemples donner à l’élève permet à celui-ci d’être plus autonome dans la réalisation de l’activité. Certain élèves auront parfois plus de difficultés que les autres et l’enseignant doit être disponible pour les soutenir et les encourager. D’autres élèves ont plus de facilité que leurs camarades et ils faut aussi prévoir pour eux des défis supplémentaires à accomplir lors de l’activité, au risque de se retrouver avec des élèves qui auront terminer leur travail bien avant les autres et devenir des éléments perturbateurs dans la classe parce qu’ils s’ennuient. Il faut donc, dans une planification, tenir compte des spécificités de ses élèves pour qu’ils puissent atteindre l’objectif que l’on s’est fixé, c'est-à-dire l’intention pédagogique de départ.
Une activité que planifié consistait à composer une petite histoire, en équipe, avec des images trouvé lors d’une petite chasse au trésor que j’avais organisé. J’avais caché dans la classe des images de personnage, de lieu et d’objet (ex. : le Père noël, une école et un cadeau). Les images étaient collées sur des cartons de couleurs différentes selon la nature de l’image. J’avais planifié que les élèves en équipe de trois, produiraient une petite histoire illustrée en se consultant et en échangeant entre eux. La partie chasse au trésor s’est bien déroulé mais j’avais sous-estimé le défi que représenterait pour eux de composer une histoire. Bien que j’aie, avant de commencer, donner un exemple de ce qui était attendu, les élèves ne semblaient pas, pour la plupart, être capables de composer l’histoire à eux seuls. J’ai décidé de modifier mon approche et de les prendre un groupe à la fois pour les aider à trouver une histoire avec leurs cartons. Les idées de chaque élève ont été pris en compte et je pouvais m’assurer que tous avaient un mot à dire dans la composition de l’histoire. Une fois celle-ci composée, les élèves ont illustrés chacun une page de l’histoire, et ils se retrouvaient donc avec un petit livre qu’ils avaient fait eux-mêmes. Je ne l’avais pas prévu, mais les enfants, fiers de leurs réalisations, voulaient le présenter devant la classe. Je les ai donc pratiqués, une équipe à la fois, à raconter leurs histoires au reste du groupe. Ils l’ont fait avec bonheur et ils en étaient très fiers. Le résultat final de cette activité était très différent de ma première planification, mais le plus important, c'est-à-dire mon intention pédagogique, à été respecté. J’ai constaté que cela c’est reproduit quelques fois durant mon stage que j’ai du modifier une activité. Je me demande si c’est par manque de vision de ma part, par manque d’expérience ou si cela se produit souvent pour tous les enseignants. Il me semble que mon enseignante associée n’avait pas à le faire aussi souvent, mais sa planification est beaucoup moins détaillée, parce qu’elle à souvent fait faire ces activités à ses élèves par le passé. Mais je crois aussi qu’il est sain de savoir accepter de changer des choses au cours d’une activité. Trop de rigidité peut entrainer des frustrations et des déceptions, tant du coté de l’enseignant que celui des enfants.
Réinvestissement
La planification des activités d’une classe de maternelle peut être réinvestie au primaire. Faire une bonne planification des activités, avec toujours son intention pédagogique en tête, est très importante à tous les niveaux quand on enseigne. Un enseignant qui agit avec professionnalisme n’improvise pas ses situations d’apprentissage parce qu’il de passer à côté de ce qu’il veut vraiment enseigner à ses élèves. Donner une aide particulière à certains et en demander un peu plus à d’autres pour respecter leurs forces et leurs faiblesses et ainsi les aider à évoluer sont des choses qu’il faut faire également au primaire. Chaque élève doit avoir un défi à sa mesure pour qu’ils puissent évoluer. Au niveau de la gestion de la classe, les élèves de maternelle comme ceux du primaire doivent sentir que l’enseignant est en contrôle de la situation à tout moment. Un enseignent qui est peu sur de lui et qui n’est pas constant dans l’application de conséquences logiques auprès d’élèves récalcitrants risque de se retrouver avec une classe avec plusieurs problèmes. Un groupe bien diriger et sachant dans quel cadre ils évoluent sera plus apte à atteindre les objectifs fixés par l’enseignant.
Je crois que je suis déjà capable, à cause de mon âge et de mon expérience, de faire régner la discipline dans une classe. Je suis apte à contrôler mes émotions et je n’ai pas de difficulté à me pauser en adulte devant les enfants. Par contre, il faut que je m’améliore du côté de ma planification. Je dois me concentrer sur mon intention pédagogique plus que sur la planification physique de l’activité, comme j’ai tendance à le faire en ce moment. Pour y arriver, j’espère pouvoir le faire en faisant, si possible, des suppléances et de le faire aussi et surtout lors de mon prochain stage. Je suis conscient de mes faiblesses et je vais me concentrer à les éliminer.
Ma pratique
Je crois que ma pratique enseignante suit une évolution normale. C’est une profession complexe où on ne fini jamais d’évoluer mais je crois que je me situe là où je devrais être dans mon évolution. Je suis conscient que je dois encore m’améliorer dans tous les domaines, mais je sens que j’ai évolué par rapport à mon dernier stage et j’ai une bonne idée de ce qui doit être travaillé pour continuer à grandir en tant qu’enseignant. Je me senti confortable jusqu’à maintenant dans les deux écoles où j’ai fais mes stages et je crois que j’ai laissé une impression favorable aux personnelles (enseignant, direction) des deux écoles. Ma relation avec mes enseignantes associées a été harmonieuse et constructive, avec des échanges fréquents et ouverts sur ma pratique.
Cette année, j’ai découvert le monde du préscolaire, et j’ai été étonné de ce que j’ai appris et découverts. J’avoue que j’avais au départ des préjugés sur le préscolaire, associant ce niveau beaucoup plus à une garderie qu’à autre chose. Enseigner au préscolaire est complexe, les choses à y enseigner sont nombreuses et variées et il faut une très bonne préparation et une bonne planification pour y enseigner correctement. Les élèves n’ont bien sur pas développé une grande maturité mais ils ont soif d’apprendre et démontre souvent une vivacité d’esprit surprenante. Personnellement, je préférerais enseigner à des niveaux plus élevés mais je serai apte à enseigner au préscolaire et je crois que je serais compétent à le faire.
Comme enseignant, je dois continuer à travailler sur toutes les compétences professionnelles, en particulier la qualité de mon français écrit et oral et mes planifications de situations d’apprentissage. Cette année, j’ai eu a faire beaucoup plus de planification et je me suis rendue compte, avec l’aide de mon superviseur, que je me concentrais pas sur l’intention pédagogique, alors que celle-ci est la raison pour faire l’activité. Une activité bien organisée, intéressante, structurée mais n’apprend rien à l’élève est du temps perdu. Le temps d’apprentissage des élèves doit être maximisé pour que ceux-ci évoluent à l’école. Plusieurs d’entre eux n’ont pas beaucoup d’autres occasions d’apprendre des choses ailleurs, alors il faut saisir le plus d’occasion possible d’enseigner des choses à nos élèves pour augmenter leurs bagages de connaissances. Pour ce faire, il faut être efficace et profiter de chaque situation d’apprentissage en s’assurant que ce que nous avons à enseigner à l’élève soit mit à l’avant-plan.
Pour conclure, je dois dire que ce stage à été pour moi une expérience très positive finalement. Mes craintes sur mes capacités à travailler avec les plus jeunes du système scolaire ont été effacées. Je sors de ce stage motivé à continuer à travailler fort à m’améliorer et confiant en mes capacités en générale. J’entrevois la suite des choses avec optimisme et j’ai des objectifs clairs et atteignables pour évoluer. Sur un plan plus personnel, je suis content de savoir dans quel genre d’environnement se retrouve mon garçon, ce qui me permet de pouvoir discuter avec lui en devinant les intentions de son enseignante dans diverses situations. En plus, l’enseignante de mon fils a déjà enseignée dans l’école où j’ai effectué mon stage. Elle m’a parlé de sont expérience et cela m’a été utile. Ces situations ont été pour moi d’heureux hasards qui ont contribués à la réussite de mon stage.
Pour débuter, je veux mentionner que j’avais certaines appréhensions avant de commencer ce stage. Étant un homme de forte stature et ayant une voie assez grave et forte, je me demandais comment réagirait une classe de préscolaire avec moi. De plus, ayant moi-même un enfant de cet âge, je me demandais aussi si j’avais la patience de les supporter durant plusieurs jours. Je manque parfois de patience avec mon garçon de 5 ans alors je me disais que 17 comme lui… Je sais maintenant que je serais apte à le faire si l’occasion se présentait.
Contexte du stage
L’école où j’ai fait mon stage se situe dans le quartier St-Michel. Ce quartier de Montréal est reconnu pour sa population hautement multiethnique et ses problèmes de pauvreté. Plusieurs des enfants de classe sont dont des fils et des filles de parents allophones, certains avec des difficultés évidentes avec la langue française. Ayant été élevé à Montréal, cet état de fait ne me faisait pas peur parce j’ai été souvent appelé à côtoyer des membres de diverses communautés culturelles et cela c’est toujours fait de manière harmonieuse. Par contre, j’étais conscient que certains enfants risquaient d’avoir des difficultés à me comprendre et je devais en tenir compte quand je m’adressais à eux. Plusieurs d’entre eux ont aussi des parents avec une scolarité peu élevée, ce qui signifie que ces enfants n’ont souvent pas été stimulés à la maison autant que des parents plus instruits. Il faut aussi en tenir compte dans quand on fait des activités avec eux.
La classe de madame Annie Ramacière, mon enseignante associée, est assez bien aménagée pour recevoir des élèves de cet âge. Il y a 2 toilettes, 2 lavabos, plusieurs tables et des chaises, et ils tous adaptés à la taille des enfants, ce qui fait que ceux-ci pouvaient habiter l’espace confortablement. Il y a un coin ordinateur (trop petit et mal aménagé), un coin cuisine, un coin avec des livres mais sans espace spécifique pour la lecture et un coin pour jouer au bloc. Tout le du mur où se trouve les fenêtres, il y a des tablettes où sont disposés des jeux de toutes sortes (Lego, jeux de société, etc.). Sur les murs il y a plusieurs affiches référentielles, un calendrier, les lettres de l’alphabet, etc.… Les enfants ont tous un espace pour placer leurs choses, comme un crochet pour leurs tabliers ou une case pour leurs crayons. Par contre, il n’y a pas dans la classe d’espace spécifique pour faire de la peinture ou du bricolage. Ce qu’il manque surtout c’est de l’espace pour organiser des ateliers où les enfants passeraient à tour de rôle pour le faire. Le coin des livre était plutôt pauvre et les enfants semblaient peu intéressés à y faire des recherches. Pour conclure sur l’aménagement de la classe, je pense que l’espace pourrait être mieux aménagé, mais aussi que l’enseignante a fait des choix qui lui conviennent avec l’espace disponible.
La planification
Le thème de Noël et de l’hiver a été choisi par l’enseignante. Les enfants ont été mis à contribution pour choisir les sujets qui ont été abordés en lien avec le thème. Nous avons utilisé le réseau conceptuel pour faire ressortir les idées les plus populaires. Les enfants avaient déjà fait cet exercice pour les thèmes présentés plus tôt dans l’année et savaient donc comment s’y prendre et ce que cela signifiait de le faire. À partir des idées retenues par les élèves, nous avons, moi et l’enseignante, élaborés des activités qui répondaient aux demandes des enfants. Ces activités ont été planifiées avec l’aide du canevas offert dans le guide de stage, puisque je l’avais déjà utilisé en classe à l’université dans le cours PPA 2200. J’ai planifié les activités d’une manière assez souple, c'est-à-dire que je me laissais une marge pour la modifier au gré des demandes et des idées des enfants. Au début, ma planification se concentrait surtout sur l’organisation de l’activité, alors que plus tard, avec les conseils de mon superviseur et de l’enseignante associée, j’ai mis plus l’accent sur mon intention pédagogique. Celle-ci doit être claire et doit toujours être au centre de l’activité. L’organisation physique de l’activité est importante mais on ne doit jamais oublier pourquoi on fait celle-ci et ce que l’on veut faire apprendre aux élèves.
Planifier des activités pour des enfants de cet âge est une tâche complexe. Souvent, les techniques ou le matériel utilisé pour l’activité sont nouveaux pour les élèves. Il faut dans sa planification prévoir assez de matériel pour que les enfants puissent avoir une certaine marge de manœuvre s’ils se trompent et doivent recommencer. Il faut aussi planifier l’espace que va avoir besoin chaque enfant et aussi le temps que cela devrait prendre, pour être en mesure d’organiser la journée de manière cohérente. Mais l’aspect le plus important de la planification au préscolaire est le support que l’on doit donner à l’élève pendant l’activité. Il faut prévoir un support visuel, une référence que l’élève pourra avoir si il bloque à quelque part dans la réalisation. Si l’élève n’a pas ce support, l’enseignant risque d’être sollicité à tout moment et ne saura plus où donner de la tête et pourra difficilement s’occuper de l’aspect de la gestion de classe dans ces conditions. De bonnes explications, avec des images et des exemples donner à l’élève permet à celui-ci d’être plus autonome dans la réalisation de l’activité. Certain élèves auront parfois plus de difficultés que les autres et l’enseignant doit être disponible pour les soutenir et les encourager. D’autres élèves ont plus de facilité que leurs camarades et ils faut aussi prévoir pour eux des défis supplémentaires à accomplir lors de l’activité, au risque de se retrouver avec des élèves qui auront terminer leur travail bien avant les autres et devenir des éléments perturbateurs dans la classe parce qu’ils s’ennuient. Il faut donc, dans une planification, tenir compte des spécificités de ses élèves pour qu’ils puissent atteindre l’objectif que l’on s’est fixé, c'est-à-dire l’intention pédagogique de départ.
Une activité que planifié consistait à composer une petite histoire, en équipe, avec des images trouvé lors d’une petite chasse au trésor que j’avais organisé. J’avais caché dans la classe des images de personnage, de lieu et d’objet (ex. : le Père noël, une école et un cadeau). Les images étaient collées sur des cartons de couleurs différentes selon la nature de l’image. J’avais planifié que les élèves en équipe de trois, produiraient une petite histoire illustrée en se consultant et en échangeant entre eux. La partie chasse au trésor s’est bien déroulé mais j’avais sous-estimé le défi que représenterait pour eux de composer une histoire. Bien que j’aie, avant de commencer, donner un exemple de ce qui était attendu, les élèves ne semblaient pas, pour la plupart, être capables de composer l’histoire à eux seuls. J’ai décidé de modifier mon approche et de les prendre un groupe à la fois pour les aider à trouver une histoire avec leurs cartons. Les idées de chaque élève ont été pris en compte et je pouvais m’assurer que tous avaient un mot à dire dans la composition de l’histoire. Une fois celle-ci composée, les élèves ont illustrés chacun une page de l’histoire, et ils se retrouvaient donc avec un petit livre qu’ils avaient fait eux-mêmes. Je ne l’avais pas prévu, mais les enfants, fiers de leurs réalisations, voulaient le présenter devant la classe. Je les ai donc pratiqués, une équipe à la fois, à raconter leurs histoires au reste du groupe. Ils l’ont fait avec bonheur et ils en étaient très fiers. Le résultat final de cette activité était très différent de ma première planification, mais le plus important, c'est-à-dire mon intention pédagogique, à été respecté. J’ai constaté que cela c’est reproduit quelques fois durant mon stage que j’ai du modifier une activité. Je me demande si c’est par manque de vision de ma part, par manque d’expérience ou si cela se produit souvent pour tous les enseignants. Il me semble que mon enseignante associée n’avait pas à le faire aussi souvent, mais sa planification est beaucoup moins détaillée, parce qu’elle à souvent fait faire ces activités à ses élèves par le passé. Mais je crois aussi qu’il est sain de savoir accepter de changer des choses au cours d’une activité. Trop de rigidité peut entrainer des frustrations et des déceptions, tant du coté de l’enseignant que celui des enfants.
Réinvestissement
La planification des activités d’une classe de maternelle peut être réinvestie au primaire. Faire une bonne planification des activités, avec toujours son intention pédagogique en tête, est très importante à tous les niveaux quand on enseigne. Un enseignant qui agit avec professionnalisme n’improvise pas ses situations d’apprentissage parce qu’il de passer à côté de ce qu’il veut vraiment enseigner à ses élèves. Donner une aide particulière à certains et en demander un peu plus à d’autres pour respecter leurs forces et leurs faiblesses et ainsi les aider à évoluer sont des choses qu’il faut faire également au primaire. Chaque élève doit avoir un défi à sa mesure pour qu’ils puissent évoluer. Au niveau de la gestion de la classe, les élèves de maternelle comme ceux du primaire doivent sentir que l’enseignant est en contrôle de la situation à tout moment. Un enseignent qui est peu sur de lui et qui n’est pas constant dans l’application de conséquences logiques auprès d’élèves récalcitrants risque de se retrouver avec une classe avec plusieurs problèmes. Un groupe bien diriger et sachant dans quel cadre ils évoluent sera plus apte à atteindre les objectifs fixés par l’enseignant.
Je crois que je suis déjà capable, à cause de mon âge et de mon expérience, de faire régner la discipline dans une classe. Je suis apte à contrôler mes émotions et je n’ai pas de difficulté à me pauser en adulte devant les enfants. Par contre, il faut que je m’améliore du côté de ma planification. Je dois me concentrer sur mon intention pédagogique plus que sur la planification physique de l’activité, comme j’ai tendance à le faire en ce moment. Pour y arriver, j’espère pouvoir le faire en faisant, si possible, des suppléances et de le faire aussi et surtout lors de mon prochain stage. Je suis conscient de mes faiblesses et je vais me concentrer à les éliminer.
Ma pratique
Je crois que ma pratique enseignante suit une évolution normale. C’est une profession complexe où on ne fini jamais d’évoluer mais je crois que je me situe là où je devrais être dans mon évolution. Je suis conscient que je dois encore m’améliorer dans tous les domaines, mais je sens que j’ai évolué par rapport à mon dernier stage et j’ai une bonne idée de ce qui doit être travaillé pour continuer à grandir en tant qu’enseignant. Je me senti confortable jusqu’à maintenant dans les deux écoles où j’ai fais mes stages et je crois que j’ai laissé une impression favorable aux personnelles (enseignant, direction) des deux écoles. Ma relation avec mes enseignantes associées a été harmonieuse et constructive, avec des échanges fréquents et ouverts sur ma pratique.
Cette année, j’ai découvert le monde du préscolaire, et j’ai été étonné de ce que j’ai appris et découverts. J’avoue que j’avais au départ des préjugés sur le préscolaire, associant ce niveau beaucoup plus à une garderie qu’à autre chose. Enseigner au préscolaire est complexe, les choses à y enseigner sont nombreuses et variées et il faut une très bonne préparation et une bonne planification pour y enseigner correctement. Les élèves n’ont bien sur pas développé une grande maturité mais ils ont soif d’apprendre et démontre souvent une vivacité d’esprit surprenante. Personnellement, je préférerais enseigner à des niveaux plus élevés mais je serai apte à enseigner au préscolaire et je crois que je serais compétent à le faire.
Comme enseignant, je dois continuer à travailler sur toutes les compétences professionnelles, en particulier la qualité de mon français écrit et oral et mes planifications de situations d’apprentissage. Cette année, j’ai eu a faire beaucoup plus de planification et je me suis rendue compte, avec l’aide de mon superviseur, que je me concentrais pas sur l’intention pédagogique, alors que celle-ci est la raison pour faire l’activité. Une activité bien organisée, intéressante, structurée mais n’apprend rien à l’élève est du temps perdu. Le temps d’apprentissage des élèves doit être maximisé pour que ceux-ci évoluent à l’école. Plusieurs d’entre eux n’ont pas beaucoup d’autres occasions d’apprendre des choses ailleurs, alors il faut saisir le plus d’occasion possible d’enseigner des choses à nos élèves pour augmenter leurs bagages de connaissances. Pour ce faire, il faut être efficace et profiter de chaque situation d’apprentissage en s’assurant que ce que nous avons à enseigner à l’élève soit mit à l’avant-plan.
Pour conclure, je dois dire que ce stage à été pour moi une expérience très positive finalement. Mes craintes sur mes capacités à travailler avec les plus jeunes du système scolaire ont été effacées. Je sors de ce stage motivé à continuer à travailler fort à m’améliorer et confiant en mes capacités en générale. J’entrevois la suite des choses avec optimisme et j’ai des objectifs clairs et atteignables pour évoluer. Sur un plan plus personnel, je suis content de savoir dans quel genre d’environnement se retrouve mon garçon, ce qui me permet de pouvoir discuter avec lui en devinant les intentions de son enseignante dans diverses situations. En plus, l’enseignante de mon fils a déjà enseignée dans l’école où j’ai effectué mon stage. Elle m’a parlé de sont expérience et cela m’a été utile. Ces situations ont été pour moi d’heureux hasards qui ont contribués à la réussite de mon stage.
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